dimanche 18 mai 2008

Paramoteur (Made in HK :D)

Un jour, j'ai eu la chance de voler auprès d'un pilote de l'Armée de l'Air et... Nan, je déconne, c'est pas un pilote, c'est un mécano !
Mais attention, un mécano qui bosse sur des Rafales, des Mirages, etc... Un vrai, un qui crache et qui jure comme le pote de Pappy Boyington dans les "Têtes brulées" ! Nan, j'déconne encore, il ne crache pas... mais il jure !
Bon, toujours est-il, le sergent Peïo (bah oui, dans les Têtes brulées, le mécano est sergent, j'y peux rien), le sergent Peïo, donc, s'est lancé dans l'aéromodélisme et j'en ai profité pour faire une petit vidéo et un article.
Il n'en est pas à son premier essai, Peïo. Pour commencer, il a tenté son coup sur un Piper Club qui, si j'ai bien compris, n'a jamais vraiment réussi à voler. Il s'est surtout penché sur le modélisme bateau et auto mais, je n'en parlerai pas ici.
Aujourd'hui, il revient avec un paramoteur radiocommandé acheté sur Ebay à Hong-Kong pour une poignée de pain (40 euros environ). C'est un modèle assez courant sur ce marché, équipé d'un accu 7,2V NiCaD et d'un moteur de type 300.
A ce prix-là, ces deux éléments, pourtant cruciaux pour la bonne marche de l'ensemble, semblent être d'une qualité proche de celle d'un salon de jardin de chez Gifi.
Qu'à cela ne tienne, on fait voler et on verra après :



Bilan :
- Avec l'accu d'origine (7,2V), l'ensemble ne peut pas s'élever à plus d'un mètre du sol
- Avec un accu LiPo 2 éléments (7,4V), le parapente a assez de pêche pour effectuer un vol très correct
- Au bout de 10 minutes de vol, le moteur d'origine (type 300) a grillé... Made in China.

On peut signaler aussi qu'à plusieurs reprises, le variateur (d'origine) a donné des signes de faiblesse et, notamment, un certain penchant pour un fonctionnement binaire (on/off) qui a valu quelques chutes bêtes.

Donc, si l'on veut voler avec un paramoteur à 40 euros, on prévoit d'entrée un accu LiPo, un 300 de qualité (voire un petit brushless) et un variateur qui va bien.

Malgré tout, le voir évoluer m'a paru très sympa et réaliste. Le pilotage est à la portée de tout le monde une fois en l'air, mais l'atterrissage doit être maîtrisé car la cellule est composée de nombreuses pièces fragiles. Pensez au tube de cyano !


Quant à Peïo, j'espère que les difficultés qu'il a rencontrées à faire voler différents engins radiocommandés ne l'ont pas encore dégoutées.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Bonjour,
J'ai acheté le même il y a un an et au départ, j'ai constaté la même chose que vous : le paramoteur ne montait pas.
J'ai augmenté l'incidence de la voile en raccourcissant les suspentes arrières : cela a permis au parapente de s'élever à une dizaine de mètres, et de voler 3 à 4 minutes environ.
Cependant, la motorisation reste très faible : je pense que je vais essayer un petit brushless avec une Lipo (en plus, gain de poids)
Amicalement
NS

Sly a dit…

Raccourcir les suspentes pour augmenter l'incidence, c'est une idée.
Malgré tout, 3 à 4 minutes de vol c'est un peu court. Je te conseille fortement un Lipo en 2 éléments (env. 1700 maH) pour une autonomie d'au moins 30 minutes avec un moteur de type 300 voire davantage avec un brushless.

Merci pour ton commentaire et bons vols !

Anonyme a dit…

Au fait, félicitations pour ta rubrique.
J'avoue que j'aime bien y passer de temps en temps.
Amicalement

NS

Sly a dit…

Tout le plaisir est pour moi ;)